Absence

Depuis le début de la semaine, je suis très très occupée.

Avec Thierry, nous avons décidé que je finirais mon congé parental à la fin de cette première année pour diverses raisons, la première étant que j'aime rester avec mes enfants mais il n'y a rien à faire dans notre village et je tourne en rond (je ne peux même plus rejoindre ma Lila à Val d 'Europe car elle a repris elle aussi le boulot).

De part cette décision, je me suis mise à chercher des assistantes maternelles (la crèche est au complet) pour trouver pour le mois de septembre. Nous devons en voir 4 mais j'ai déjà ma petite préférence.

Une bonne nouvelle malgré le reprise du boulot, j'aurai mes mercredi, je vais pouvoir profiter de mes loulous à ce moment là !

Sinon le mois de mars a toujours été pour moi un mois très difficile qui fait réapparaître pas mal de choses dues au décès de mon Papa.
C'était il y a 8 ans bientôt.
Il fut un moment où c'était très dur, il est parti à l'aube du commencement de ma vie de femme, de maman et d'épouse.
Les étapes importants de ma vie il ne les a jamais vécu et je n'ai pas eu son épaule pour pouvoir me reposer comme toute fille le fait généralement avec son Papa.
J'ai longtemps regretté qu'il ne connaisse pas Thierry (même si je sais qu'il lui aurait fait passé un entretien digne de la Gestapo), puis l'arrivée de Vincent, il aurait été très fier d'avoir un petit fils, lui qui n'a eu que des filles.
L'année de mon mariage a été très dure puisque je n'ai pas pu prendre son bras pour qu'il me "confie" à mon futur mari (je ne regrette pas que ce soit mon grand-père maternel qui l'ai fait je tiens à le préciser).
La naissance de Nathaël a été pour moi comme une "révélation".
C'est bien beaux les regrets, mais je ne peux pas vivre éternellement en regrettant que mon Papa ne soit pas là pour toutes les étapes de ma vie.
J'ai donc décidé de tourner une nouvelle page, soit il n'est pas là, mais en moi, il y a une partie de lui (la plus grande étant la râlerie) qui vit toujours, son souvenir, les meilleurs.
Et je sais que de là où il est, il peut voir ce qu'il se passe. Et qu'un jour on se retrouvera.