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vendredi 10 septembre 2010

Voilà notre petit champion



Naissance d'Imanol, mardi 31 août 2010 à 20h25

Nous avions laissé Vincent et Nathaël chez Mamie Francine, histoire que tu te décides de sortir à ce moment, ce qui nous aurait laissé le temps de nous organiser. Mais tu en as décidé autrement, tu as préféré attendre que tes grands-frères rentrent pour qu'on puisse se rencontrer.

Lundi 30 août : Vincent et Nathaël reviennent de 10 jours passés chez Mamie Papi. J'en suis à 40 sa +1 et je n'en peux plus, j'ai l'impression d'avoir un ballon tout rond à la place du ventre et tu as encore de la place pour bouger, tu ne t'en prives pas.

Mardi 31 août : 5h30, première contraction, rien de bien exceptionnel, je retourne me coucher mais à 6h30 je sens que ça se met en place, je me lève et là c'est bien pire, toutes les 5 minutes et elles seront de plus en plus forte. Papa décide donc de m'emmener à la maternité.

8h30 : arrivée à la maternité, il faut faire les étiquettes avant de monter en salle d'accouchement, heureusement que les contractions sont gérables, j'imagine la fille qui n'en peut plus et que c'est imminent, les étiquettes ça peut attendre. Avec Papa on a fait un pari, savoir mon niveau de dilatation, lui il dit 6, moi je dis 2. Et bien évidemment, the winner is ... tada ... Maman !

10h00 : la sage-femme me demande d'aller marcher pendant une heure pour faire descendre bébé. Ok ! On marche ? Non ! On piétine, les contractions sont de plus en plus intense, je sers la main de Papa dès que j'en ai une. De toute façon, sa pauvre main aura pris de sacrées coups pendant tout l'accouchement.

11h30 : on revient en salle de travail, dilatation à 3, et bien on risque d'y rester un bon moment.

Vers 12h30 on me passe en salle d'accouchement, je suis dilatée à 4 et pose de la péridurale, mais faible car je ressens les contractions, elles sont gérables.

Dilatée à 5, la Sage-Femme va me demande de me bouger d'un côté, de l'autre pour faire bouger bébé, toutes les 20 minutes, ce que nous ferons. Malheureusement, le cathéter de la péridurale se retire et le produit ne fait plus effet. En 5 minutes, je passe d'une dilatation à 5 sous péridurale à une dilatation à 8 sans péridurale et c'est là que le calvaire commence pour nous deux.

Je commence à hurler que j'ai très mal, je ne m'attendais pas à cette douleur aussi intense, mon ventre se durcie, on aurait dit une montagne pointue. Je commence à paniquer, et là c'est le trou noir.
Apparemment, nous avons fait une chute de tension tous les deux et la douleurs venaient dela rupture utérine ainsi qu'un cailleau de sang. Je sens qu'on me secoue, qu'on m'appelle "Madame ROST dites nous quelque chose", mais je n'y arrive pas, j'ai un masque sur le visage, j'ai l'impression que c'est un rêve, on m'appelle mais je n'arrive pas à articuler quoi que ce soit. Je me souviens juste penser à Vincent et Nathaël en train de jouer.

Pendant ce temps, l'anesthésiste essaie de me reposer la péridurale mais allongée ce n'est pas évident, ce qui me vaudra une brèche.
Alors il faut faire le dernier effort, pour toi, pour moi, se relever et s'asseoir, et pendant une demi-heure, après la pose de la péridurale, je serais assise me tenant les genoux, comme choquée par ce qui vient de se passer, je ne réalise plus rien, je n'ose même plus regarder ton Papa, tellement j'ai peur de lire dans ses yeux ce qu'il a vécu tout seul, car ils l'ont fait sortir plus d'une heure pour me calmer.

Je suis entièrement dilatée et on m'installe mais au moment de regarder comment tu es installée, la Sage-Femme me dit qu'on passe en césarienne, que tu n'es pas correctement. Avec Papa, on se regarde et on se comprend "Tout ça pour en arriver là", mais ce n'est la faute de personne, ni la tienne mon petit loulou, ni la mienne, c'est "comme ça".

Là, le protocole de la césarienne en urgence commence, et me voilà au bloc à 20 heures.

Tu es sortie très vite à 20h25, tu pesais 4kg375, mais je n'ai pas pu te voir de suite, car tu étais sonné, tu étais déjà engagé prêt à sortir naturellement et tu avais fait toi aussi de gros efforts dans cette aventure. C'est Papa qui t'a pris en photo pour me montrer ta petit bouille en salle de réveil. Tu étais déjà si beau.

Et te voilà parmis nous, la naissance d'un petit champion Imanol. Tu n'étais pas encore dans mon ventre que je t'aimais déjà. C'est comme si tu avais toujours fait partie de notre famille, comme si tu avais toujours été avec nous.

Avec les soucis de tes intestins, nous faisons le trajet tous les jours pour venir te voir à l'hopital, chaque seconde passée sans toi à nos côtés est un déchirement, et te voir, un grand moment de bonheur qui passe toujours trop vite. Mais nous t'aimons déjà tous très fort, et nous avons hâte que tu rentres à la maison, là où est ta vraie place, à nos côtés pour qu'on puisse, à chaque seconde, t'apporter tout l'amour et l'attention dont tu as besoin.

Je t'aime mon loulou.